Lettre ouverte: Bon anniversaire Sylvester Stallone

Cher Sly,

Je me permet cette petite familiarité envers vous, car depuis des décennies vous « faites partie de la famille », alors en ce mois de Juillet, je tiens à vous écrire toute ma reconnaissance.

Putain vous venez de fêter vos 70 ans, même en l’écrivant je n’y crois pas vraiment, le temps ne semble pas avoir d’emprise sur vous.

A mon age (31ans) vous aviez déjà marqué de votre emprunte l’Histoire du cinéma avec Rocky, boxeur un peu minable, qui partait de rien pour au final s’affirmer, atteindre les sommets à force d’acharnement, de courage, de sacrifices…reflet de votre propre vie ! Je ne veux pas faire partie de ceux et celles qui résumeront votre carrière à ce simple rôle ou celui de John Rambo, car vous êtes bien plus que cela. Biensur ces 2 rôles ont fait de vous une « légende vivante », mais pour moi vous êtes l’exemple parfait du gars qui a toujours fait ses choix avec le cœur et les tripes, essayant d’aller toujours plus haut, au point de s’en brulerparfois les ailes ! Oui, vous avez traversé le désert, mais votre leit motiv « Peur de rien » vous a permis d’en ressortir plus fort…

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Vous avez eu des hauts et des bas, n’ayant pas peur de dire que 96% de votre carrière cinématographique est un échec, mais derrière ces muscles, cette gueule, ce regard de chien battu se cache le père spirituel de milliers de gosses, un père aux gros bras, au cœur tendre. Alors je ne peux m’empêcher de garder à l’esprit ces 4% de réussite !

Aussi loin que je m’en souvienne, vous avez fait partie de ma vie de cinéphile, votre charisme, votre physique, votre contribution aux films d’action…tant de plaisirs inégalés par la suite, ou dans certain cas de façon bien moins plaisants. Oui, je vous ai voué une passion cher Sly et cela depuis plus de 20 ans. Passion toujours présente et inchangée.

Je ne me lasse pas de vous voir et revoir faire le Demolition Man ou le Specialist, d’être tantôt Rocky Balboa, tantôt John Rambo. Vous êtes mon Action Hero, Monsieur Stallone.

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Lorsque mes camarades ne juraient que par Bruce ou Arnold, je restais fidèle malgré certaines erreurs de parcours, ces choix étranges… Oui, je vous ai pardonné Stop ! Or my mom will shoot, Driven et votre participation incompréhensible à Taxi 3.

Les années passant, vous gardiez pour moi toujours la même place, la première, Over The Top de mon panthéon personnel. Certains coups de cœur ne s’expliquent pas, la popularité, la sympathie, l’identification… Bref tout cela et bien plus m’ont donné la sensation de bien vous connaître. Vous étiez là sur les écrans de cinéma, vous, votre physique impressionnant, votre regard si particulier à illuminer les salles obscures.

Merci à Rocky Balboa, Johnny D Kovak, John Rambo, Marion Cobretti, Lincoln Hawk, Raymond Tango, Gabe Walker, John Spartan, Ray Quick, Robert Rath, Freddy Heflin, Barney Ross…d’avoir fait partie de ma vie de spectateur ! Vous êtes tous ces noms à la fois et aucun d’entre eux, vous êtes unique, un artiste accomplie, dans différents domaines. Un grand merci !

70 ans, l’age de la raison !? Si j’avais un souhait à faire, ce serait que vous puissiez ces 15 prochaines années vous consacrer uniquement à la réalisation, car pour moi vous êtes un réalisateur, dont le talent et le travail mérite d’être reconnu pour ce qu’il est. Malheureusement vos pères semblent l’avoir oublié! Vous n’avez plus rien à nous prouver en tant qu’acteur, et Creed serait pour moi la plus belle des façons de refermer cette porte entre-ouverte il y a 40 ans. Faites enfin ce biopic sur Edgar Allan Poe qui vous tenait tant à cœur ! C’est le bon moment je crois.

Adrien Phocas